mercredi 29 juillet 2009

presse

Caroline Cavalier

Digne représentante de la figuration libre, Caroline Cavalier s’inscrit dans la lignée des Combas, Di Rosa ou Dubout. Elle se joue de l’académisme avec talent et jongle avec les couleurs. Sa maîtrise du trait, témoin de son passage aux Beaux-Arts, lui permet d’aborder avec aisance les faits de société sans occulter leur gravité. Ses longs pamphlets picturaux sont empreints d’un humour noir et sulfureux. Le déroulement de nos vies apparaît programmé et sans espace de liberté possible. Sauf à de très rares exceptions, ses toiles sont le théâtre de scènes comprenant une multitude de personnages. Sa « Société de cons sots », encre sur carton, n’en compte pas moins de 300. Caroline Cavalier, issue du monde de la pub, trouve des formules imagées et percutantes pour titrer ses toiles comme le montre l’intitulé de l’exposition : « Le fabuleux destin d’Axel Bolavy »… Ah, que c’est beau la vie !

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